Entre vices et vertus : discours moral, invention littéraire et pensée esthétique (XVe-XVIIIe siècle), XIe colloque « Jeunes chercheurs » du Cercle interuniversitaire d'étude sur la République des Lettres (CIERL)
EAN13
9791037010599
Éditeur
Hermann
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Entre vices et vertus : discours moral, invention littéraire et pensée esthétique (XVe-XVIIIe siècle)

XIe colloque « Jeunes chercheurs » du Cercle interuniversitaire d'étude sur la République des Lettres (CIERL)

Hermann

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Les discours de la morale à l’époque moderne exigent d’être pensés aux confins
d’une anthropologie des mœurs, de l’histoire et de la philosophie, de
l’épistémologie et de la littérature. C’est ce qu’ont mis en lumière les
recherches contemporaines portant aussi bien sur l’histoire des mentalités et
sur les rapports entre anthropologie et littérature que sur la dimension
éthique des pratiques artistiques et la pensée morale. Dans ce contexte,
comment aborder la réflexion morale sous l’Ancien Régime sans s’intéresser à
ses fondements philosophiques, aux différentes définitions dont elle fait
l’objet ou à ses prolongements artistiques et littéraires ? Théologiens,
philosophes, moralistes, artistes, hommes et femmes de lettres sont autant de
figures de la République des Lettres qui prennent la plume pour interroger la
topique des vices et des vertus, qui échappe progressivement au domaine
religieux pour investir celui de la philosophie et devenir ainsi l’objet d’un
questionnement général sur l’homme et sur l’idée d’humanité. Ces actes du
onzième colloque « Jeunes chercheurs du CIERL » proposent un regard critique
sur la frontière entre vice et vertu : d’une laïcisation à une relativisation
de la morale, elle semble se faire de plus en plus ténue et poreuse, donnant
ainsi à voir les effets de tension qui parcourent la réflexion morale, et ce,
dès la Renaissance.
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