- EAN13
- 9791037026149
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 13/07/2015
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Vers l'esthétique
Penser avec les Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture (1719) de Jean-Baptiste Du Bos
Daniel Dumouchel
Hermann
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Papier - Hermann 33,00
Les Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture, publiées pour la
première fois par l’abbé Jean-Baptiste Du Bos en 1719, apparaissent comme l’un
des textes fondateurs de l’esthétique philosophique. Ni peintre ni dramaturge,
ni curieux ou marchand d’art, ni critique d’art au sens d’une profession qui
n’existe certes pas encore, leur auteur se présente comme un simple citoyen de
la République des arts, face à ceux qui s’en veulent les législateurs. Cet
amateurisme, qui enveloppe immédiatement de se tenir du côté des œuvres faites
et de leur réception, plutôt que d’interroger la fabrique de l’œuvre d’art,
comporte néanmoins positivement la prétention de tenir un discours
philosophique sur l’effet artistique, sur la fonction de l’art, sur la force
comparée des arts, sur le génie et sur le goût. Cette dimension philosophique,
qui se marque moins par quelque souci de fondation métaphysique que dans le
déploiement de considérations anthropologiques permettant la compréhension des
arts et de leurs paradoxes, est placée ici sous l’interrogation croisée de dix
spécialistes de la théorie de la peinture, de la rhétorique et de
l’esthétique.
première fois par l’abbé Jean-Baptiste Du Bos en 1719, apparaissent comme l’un
des textes fondateurs de l’esthétique philosophique. Ni peintre ni dramaturge,
ni curieux ou marchand d’art, ni critique d’art au sens d’une profession qui
n’existe certes pas encore, leur auteur se présente comme un simple citoyen de
la République des arts, face à ceux qui s’en veulent les législateurs. Cet
amateurisme, qui enveloppe immédiatement de se tenir du côté des œuvres faites
et de leur réception, plutôt que d’interroger la fabrique de l’œuvre d’art,
comporte néanmoins positivement la prétention de tenir un discours
philosophique sur l’effet artistique, sur la fonction de l’art, sur la force
comparée des arts, sur le génie et sur le goût. Cette dimension philosophique,
qui se marque moins par quelque souci de fondation métaphysique que dans le
déploiement de considérations anthropologiques permettant la compréhension des
arts et de leurs paradoxes, est placée ici sous l’interrogation croisée de dix
spécialistes de la théorie de la peinture, de la rhétorique et de
l’esthétique.
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