- EAN13
- 9782705683320
- ISBN
- 978-2-7056-8332-0
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 24/05/2012
- Collection
- HR.BEL AUJOURD'
- Nombre de pages
- 212
- Dimensions
- 21 x 14 x 1,2 cm
- Poids
- 270 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Textes réunis, annotés et présentés par Élisabeth Rigal.
L'Époque dénouée s'attache à démêler les fils embrouillés de la Tradition afin de comprendre ce qui nous arrive, à nous les tard venus. À cette fin, Gérard Granel s'engage dans une analyse historico-historiale visant à déterminer la « loi la plus intime » de notre monde. Le noeud thématique qu'il retient dans les textes réunis dans ce volume est celui de l'« automate » dont il montre qu'il possède un triple nouage historique : la substantification par Platon de la psychè automate, qui dessine la figure de la pensée comme mathesis ; l'universalisation par Descartes de l'idée de mathesis, dont le moteur est une logique de l'infinité induisant un devenir-ingénieur de l'esprit et une détermination du savoir comme savoir « automate » ; la propagation, mise en évidence par Marx, du principe d'infinité à tous les domaines d'activité, qui transforme le monde lui-même en une vaste « accumulation de marchandises » ne connaissant d'autre loi que celle imposée par la « substance automatique ».
Démêler le noeud de l'automate fait donc lever la question suivante, qui fut celle de Nietzsche avant de devenir celle de Heidegger, et qui est aussi celle à laquelle nous confronte le versant non métaphysique des analyses de Marx : comment nous départir de notre appartenance à un monde qui semble périmer tout avenir ?
L'Époque dénouée s'attache à démêler les fils embrouillés de la Tradition afin de comprendre ce qui nous arrive, à nous les tard venus. À cette fin, Gérard Granel s'engage dans une analyse historico-historiale visant à déterminer la « loi la plus intime » de notre monde. Le noeud thématique qu'il retient dans les textes réunis dans ce volume est celui de l'« automate » dont il montre qu'il possède un triple nouage historique : la substantification par Platon de la psychè automate, qui dessine la figure de la pensée comme mathesis ; l'universalisation par Descartes de l'idée de mathesis, dont le moteur est une logique de l'infinité induisant un devenir-ingénieur de l'esprit et une détermination du savoir comme savoir « automate » ; la propagation, mise en évidence par Marx, du principe d'infinité à tous les domaines d'activité, qui transforme le monde lui-même en une vaste « accumulation de marchandises » ne connaissant d'autre loi que celle imposée par la « substance automatique ».
Démêler le noeud de l'automate fait donc lever la question suivante, qui fut celle de Nietzsche avant de devenir celle de Heidegger, et qui est aussi celle à laquelle nous confronte le versant non métaphysique des analyses de Marx : comment nous départir de notre appartenance à un monde qui semble périmer tout avenir ?
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