- EAN13
- 9782757409510
- ISBN
- 978-2-7574-0951-0
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 20/08/2015
- Collection
- Droit
- Nombre de pages
- 248
- Dimensions
- 24 x 16 x 1,3 cm
- Poids
- 401 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
L'homme peut-il devenir un cyborg? Et si oui quel est son statut?
Les formidables progrès de la biomédecine ont amené le juriste à préciser la
définition du corps humain dans ses rapports avec la personne qu’il abrite. Si
le corps est bien une chose au service de la personne, les lois bioéthiques
ont donné à cette chose un régime juridique original, forgé aux principes de
dignité, de non commercialité et plus généralement de respect. Ce statut,
décrit dans le code civil aux articles 16 à 16-13 ferait du corps une chose «
sacrée ».
Les instruments de prothèse sont également des choses qui se mettent à l’image
du corps humain au service de la personne. Mais ils ne se contentent plus de
réparer ou d’assister le corps défaillant. Ils peuvent aujourd’hui en
augmenter les capacités. Et l’homme « robotisé » se transforme en cyborg doté
d’un corps inaltérable qui n’a plus rien d’humain. Comment définir la
condition juridique de cet homme augmenté? Les instruments de prothèse sont-
ils à l’image du corps humain hors du commerce juridique et dignes de respect?
Sont-ils sacrés? Et plus profondément, le corps est-il encore l’accessoire de
la personne? La personne ne risque-telle pas de devenir au contraire
l’accessoire de ce corps idéalisé?
La machine est-elle bien l’avenir de l’homme?
Les formidables progrès de la biomédecine ont amené le juriste à préciser la
définition du corps humain dans ses rapports avec la personne qu’il abrite. Si
le corps est bien une chose au service de la personne, les lois bioéthiques
ont donné à cette chose un régime juridique original, forgé aux principes de
dignité, de non commercialité et plus généralement de respect. Ce statut,
décrit dans le code civil aux articles 16 à 16-13 ferait du corps une chose «
sacrée ».
Les instruments de prothèse sont également des choses qui se mettent à l’image
du corps humain au service de la personne. Mais ils ne se contentent plus de
réparer ou d’assister le corps défaillant. Ils peuvent aujourd’hui en
augmenter les capacités. Et l’homme « robotisé » se transforme en cyborg doté
d’un corps inaltérable qui n’a plus rien d’humain. Comment définir la
condition juridique de cet homme augmenté? Les instruments de prothèse sont-
ils à l’image du corps humain hors du commerce juridique et dignes de respect?
Sont-ils sacrés? Et plus profondément, le corps est-il encore l’accessoire de
la personne? La personne ne risque-telle pas de devenir au contraire
l’accessoire de ce corps idéalisé?
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