- EAN13
- 9782072103223
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 05/2016
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La France byzantine ou le triomphe de la littérature pure. Mallarmé, Gide, Valéry, Alain, Giraudoux, Suarès, les Surréalistes. Essai d'une psychologie originelle du littérateur
Julien Benda
Gallimard
Blanche
Dans une première partie, l'auteur s'emploie à montrer, sous ses aspects
multiples dont certains pourraient donner le change, la volonté de la
littérature actuelle de rompre brutalement avec les mœurs de
l'intellectualisme et de constituer une activité spécifique, celle de la
littérature pure ; entre autres sa volonté, maintes fois signifiée par ses
représentants les plus patentés, de ne valoir que par la forme et de tenir
l'idée pour de nulle importance. C'est ce qu'il appelle l'attitude byzantine
de cette littérature. Dans une deuxième partie, l'auteur se demande si l'anti-
intellectualisme, et plus généralement le byzantinisme, ne serait pas
l'essence même de la littérature, l'histoire consistant dans une succession
d'intrusions de l'intellectualisme dans la littérature puis de contre-attaques
de celle-ci pour recouvrer sa vraie nature. Il montre ce double mouvement dans
la littérature grecque, dans la littérature latine, dans la littérature
française, où le retour de la littérature à sa pureté native connaît enfin,
avec les Gide, les Valéry, les Giraudoux, un triomphe total. Il esquisse à ce
sujet une psychologie originelle du littérateur, qui semble n'avoir été jamais
tentée. Il termine en se demandant si cette littérature byzantine ne pourrait
pas connaître, en raison notamment des circonstances politiques, un avenir
beaucoup plus assuré que certains ne croient. Julien Benda (1945)
multiples dont certains pourraient donner le change, la volonté de la
littérature actuelle de rompre brutalement avec les mœurs de
l'intellectualisme et de constituer une activité spécifique, celle de la
littérature pure ; entre autres sa volonté, maintes fois signifiée par ses
représentants les plus patentés, de ne valoir que par la forme et de tenir
l'idée pour de nulle importance. C'est ce qu'il appelle l'attitude byzantine
de cette littérature. Dans une deuxième partie, l'auteur se demande si l'anti-
intellectualisme, et plus généralement le byzantinisme, ne serait pas
l'essence même de la littérature, l'histoire consistant dans une succession
d'intrusions de l'intellectualisme dans la littérature puis de contre-attaques
de celle-ci pour recouvrer sa vraie nature. Il montre ce double mouvement dans
la littérature grecque, dans la littérature latine, dans la littérature
française, où le retour de la littérature à sa pureté native connaît enfin,
avec les Gide, les Valéry, les Giraudoux, un triomphe total. Il esquisse à ce
sujet une psychologie originelle du littérateur, qui semble n'avoir été jamais
tentée. Il termine en se demandant si cette littérature byzantine ne pourrait
pas connaître, en raison notamment des circonstances politiques, un avenir
beaucoup plus assuré que certains ne croient. Julien Benda (1945)
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