- EAN13
- 9782072659058
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 15/09/2016
- Collection
- Hors série Connaissance
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Papier - Gallimard 22,00
La lecture de L’Étranger tient du rite d’initiation. Partout dans le monde,
elle accompagne le passage à l’âge adulte et la découverte des grandes
questions de la vie. L’histoire de Meursault, cet homme dont le nom même
évoque un saut dans la mort, n’est simple qu’en apparence, elle demeure aussi
impénétrable aujourd’hui qu’elle l’était en 1942, avec ses images à la fois
ordinaires et inoubliables : la vue qui s’offre depuis un balcon par un
dimanche d’indolence, les gémissements d’un chien battu, la lumière qui se
reflète sur la lame d’un couteau, une vue sur la mer à travers les barreaux
d’une prison. Et ces quatre coups de feu tirés en illégitime défense. Comment
un jeune homme, qui n’a pas encore trente ans, a-t-il pu écrire dans un hôtel
miteux de Montmartre un chef-d’œuvre qui, des décennies après, continue à
captiver des millions de lecteurs? Alice Kaplan raconte cette histoire d’une
réussite inattendue d’un auteur désœuvré, gravement malade, en temps
d’occupation ennemie. "J’ai bien vu à la façon dont je l’écrivais qu’il était
tout tracé en moi." Le lecteur repère les premiers signes annonciateurs du
roman dans les carnets et la correspondance de Camus, traverse les années de
son élaboration progressive, observe d’abord l’écrivain au travail, puis les
mots sur la page, accompagne l’auteur mois après mois, comme par-dessus son
épaule, pour entendre l’histoire du roman de son point de vue. En quête de
L’Étranger n’est pas une interprétation de plus : c’est la vie du roman.
elle accompagne le passage à l’âge adulte et la découverte des grandes
questions de la vie. L’histoire de Meursault, cet homme dont le nom même
évoque un saut dans la mort, n’est simple qu’en apparence, elle demeure aussi
impénétrable aujourd’hui qu’elle l’était en 1942, avec ses images à la fois
ordinaires et inoubliables : la vue qui s’offre depuis un balcon par un
dimanche d’indolence, les gémissements d’un chien battu, la lumière qui se
reflète sur la lame d’un couteau, une vue sur la mer à travers les barreaux
d’une prison. Et ces quatre coups de feu tirés en illégitime défense. Comment
un jeune homme, qui n’a pas encore trente ans, a-t-il pu écrire dans un hôtel
miteux de Montmartre un chef-d’œuvre qui, des décennies après, continue à
captiver des millions de lecteurs? Alice Kaplan raconte cette histoire d’une
réussite inattendue d’un auteur désœuvré, gravement malade, en temps
d’occupation ennemie. "J’ai bien vu à la façon dont je l’écrivais qu’il était
tout tracé en moi." Le lecteur repère les premiers signes annonciateurs du
roman dans les carnets et la correspondance de Camus, traverse les années de
son élaboration progressive, observe d’abord l’écrivain au travail, puis les
mots sur la page, accompagne l’auteur mois après mois, comme par-dessus son
épaule, pour entendre l’histoire du roman de son point de vue. En quête de
L’Étranger n’est pas une interprétation de plus : c’est la vie du roman.
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