- EAN13
- 9782213664323
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 05/01/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Nazisme et révolution
Histoire théologique du national-socialisme, 1789-1989
Fabrice Bouthillon
Fayard
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Papier - Fayard 26,00
Il faut partir de la révolution française pour comprendre l’épanouissement du
nazisme en Allemagne et, hélas, son invraisemblable postérité. Cette thèse,
iconoclaste, Fabrice Bouthillon la démontre, grâce à une érudition
époustouflante et une plume allègre, dans un livre qui fera date. C’est en
effet la Révolution qui a séparé la Gauche de la Droite, créant ainsi dans
toute l’Europe une déchirure politique qui, malgré l’œuvre unitaire de
Bismarck, n’était en fait à la veille de 1914 pas plus surmontée en Allemagne
qu’en France. La défaite de 1918, refusée et même niée par beaucoup, a porté à
vif la déchirure allemande. Parce qu’il prétendait réconcilier une valeur de
Droite, le nationalisme, avec une valeur de Gauche, le socialisme, le nazisme
s’est offert aux Allemands comme la solution, paradoxalement centriste, à ce
problème lancinant de la réfection de l’unité nationale, en faisant confluer
ces deux héritages sur la personne d’un meneur charismatique. Plus fort
encore, Hitler, jusqu’au moment de rédiger son testament politique, est resté
dans la ligne de ce centrisme, comme s'il entendait ménager l'avenir.
nazisme en Allemagne et, hélas, son invraisemblable postérité. Cette thèse,
iconoclaste, Fabrice Bouthillon la démontre, grâce à une érudition
époustouflante et une plume allègre, dans un livre qui fera date. C’est en
effet la Révolution qui a séparé la Gauche de la Droite, créant ainsi dans
toute l’Europe une déchirure politique qui, malgré l’œuvre unitaire de
Bismarck, n’était en fait à la veille de 1914 pas plus surmontée en Allemagne
qu’en France. La défaite de 1918, refusée et même niée par beaucoup, a porté à
vif la déchirure allemande. Parce qu’il prétendait réconcilier une valeur de
Droite, le nationalisme, avec une valeur de Gauche, le socialisme, le nazisme
s’est offert aux Allemands comme la solution, paradoxalement centriste, à ce
problème lancinant de la réfection de l’unité nationale, en faisant confluer
ces deux héritages sur la personne d’un meneur charismatique. Plus fort
encore, Hitler, jusqu’au moment de rédiger son testament politique, est resté
dans la ligne de ce centrisme, comme s'il entendait ménager l'avenir.
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