- EAN13
- 9782226295262
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 02/10/2013
- Collection
- Les Grandes traductions
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Amant sans adresse
Correspondance 1942-1992
Elias Canetti, Marie-Louise von Motesiczky
Albin Michel
Les Grandes traductions
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 25,00
« Sans Canetti, monde dépourvu de sens, avec Canetti, interminable supplice »
: ces mots de Marie-Louise von Motesiczky dans une lettre à une amie résument
à eux seuls la relation amoureuse qu'elle entretint avec le Prix Nobel de
littérature. Une relation clandestine d'un demi-siècle, vécue dans l'ombre de
son célèbre « amant sans adresse ».
Marie-Louise von Motesiczky et Elias Canetti se rencontrent à Londres en 1941.
Issue de l'aristocratie intellectuelle juive, peintre de premier plan, elle a
dû fuir Vienne. Contraint au même sort, Elias Canetti, qui vient de publier
Auto-da-fé, a quitté l'Autriche nazie aux côtés de sa femme Veza.
Cette correspondance inédite témoigne d'une relation cruelle et poignante, où
les espoirs déçus de Marie-Louise rivalisent avec la soif de reconnaissance de
Canetti. S'il ne cessera d'encourager son talent de peintre, l'écrivain ne
mentionnera jamais l'existence de sa maîtresse, ni dans ses récits, ni dans
ses mémoires. Marie-Louise von Motesiczky ne doutera quant à elle jamais du
génie de celui qu'elle désigne avec une terrible lucidité dans son journal
intime comme sa « catastrophe personnelle ».
: ces mots de Marie-Louise von Motesiczky dans une lettre à une amie résument
à eux seuls la relation amoureuse qu'elle entretint avec le Prix Nobel de
littérature. Une relation clandestine d'un demi-siècle, vécue dans l'ombre de
son célèbre « amant sans adresse ».
Marie-Louise von Motesiczky et Elias Canetti se rencontrent à Londres en 1941.
Issue de l'aristocratie intellectuelle juive, peintre de premier plan, elle a
dû fuir Vienne. Contraint au même sort, Elias Canetti, qui vient de publier
Auto-da-fé, a quitté l'Autriche nazie aux côtés de sa femme Veza.
Cette correspondance inédite témoigne d'une relation cruelle et poignante, où
les espoirs déçus de Marie-Louise rivalisent avec la soif de reconnaissance de
Canetti. S'il ne cessera d'encourager son talent de peintre, l'écrivain ne
mentionnera jamais l'existence de sa maîtresse, ni dans ses récits, ni dans
ses mémoires. Marie-Louise von Motesiczky ne doutera quant à elle jamais du
génie de celui qu'elle désigne avec une terrible lucidité dans son journal
intime comme sa « catastrophe personnelle ».
S'identifier pour envoyer des commentaires.