À la recherche d'un Lyon disparu, Vie et mort des édifices religieux du IVe au XXe siècle
EAN13
9782356681720
Éditeur
Alpara
Date de publication
Collection
DARA
Langue
français
Fiches UNIMARC
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À la recherche d'un Lyon disparu

Vie et mort des édifices religieux du IVe au XXe siècle

Alpara

Dara

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Les églises médiévales lyonnaises ont connu une vie mouvementée. Nombre
d’entre elles furent détruites lors des conflits armés, des guerres de
Religion et à la Révolution, mais aussi du fait de l’évolution des pratiques
religieuses ou architecturales, ou du développement d’espaces urbains
nouveaux. Certaines ont totalement disparu : les anciennes basiliques
funéraires Saint-Just et Saint-Laurent de Choulans, Saint-Étienne et Sainte-
Croix du groupe épiscopal, des chapelles et recluseries. D’autres ont été
reconstruites, comme Saint-Irénée, Saint-Martin d’Ainay, Saint-Nizier et les
premières cathédrales sous Saint-Jean. Grâce à l’intérêt pour le patrimoine,
surtout médiéval, qui se développe durant le XIXe siècle, les églises qui
étaient encore debout ont été sauvées, mais souvent transformées. À partir de
la seconde moitié du XXe siècle, l’étude du patrimoine religieux lyonnais
connaît un nouvel élan, avec l’essor de l’archéologie du sous-sol et de
l’archéologie du bâti. L’auteur brosse ici un portrait de la ville au cours
des siècles, en replaçant les données archéologiques dans leur cadre
historique et topographique. Il s’appuie sur les recherches archéologiques
qu’il a menées à partir des années 1970 et dont il avait publié une synthèse
des édifices antérieurs à 750 dans Lugdunum christianum (1998). Le présent
ouvrage a pour vocation de compléter ces analyses en fournissant les données
plus récentes concernant les époques carolingienne, romane, gothique et
moderne. Il traite également des églises construites par les ordres mendiants
et qui ont presque toutes disparu, comme celle des Cordeliers de l’Observance,
la seule à avoir été l’objet d’une étude avant sa destruction. Ce travail
auquel, au fil de l’ouvrage, ont été associés d’autres chercheurs, était
d’autant plus nécessaire que les vestiges des édifices de culte ont livré des
renseignements de première main sur les périodes les plus anciennes, non
seulement sur la vie religieuse mais également sur la topographie urbaine,
l’activité économique et la société.
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