C'est là que je veux m'asseoir, Roman historique
EAN13
9782378737863
Éditeur
Ex Aequo
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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C'est là que je veux m'asseoir

Roman historique

Ex Aequo

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Découvrez l'histoire d'un village qui se relève tant bien que mal suite à la
guerre, et dont les habitants tentent de se reconstruire et de retrouver la
vie de tous les jours...

Que de veillées passées à écouter Léon raconter sa guerre -la grande
évidemment-, ses combats et toutes les horreurs qu’il y a vues ! Il en est
revenu amputé de la jambe gauche. Malgré tout et heureusement, la vie à la
ferme reprend peu à peu après ce cataclysme. Il faut bien faire vivre
l’exploitation. Le choix de la modernité avec le passage du métayage au
fermage proposé par la propriétaire aura des conséquences inattendues sur la
vie de Léon… jusqu’à une revanche éclatante grâce à l’attribution de la Légion
d’Honneur.
Le village se trouvera également bouleversé par l’idylle qui se noue entre le
jeune curé et la nouvelle institutrice nommée dans l’école des bonnes sœurs.
Scandale et démission seront cette fois les conséquences, même si les amoureux
trouveront quelques soutiens parmi les villageois.

En racontant l’histoire de son grand-père avec beaucoup de psychologie et de
finesse, l’auteur aborde les mesquineries des uns et des autres, les rivalités
et les jalousies, les trahisons et les humiliations jusqu’à la réparation
finale qui donne le titre à l’ouvrage !


EXTRAIT

Au début des années 1920, après reprise de toute l’efficacité de la ferme, à
onze et huit ans, les deux fils étaient encore trop jeunes pour suppléer à la
déficience physique du père.
Un domestique, Florent Blézeau, avait été embauché à temps plein. Ce jeune
homme de vingt-deux ans, solide et courageux, avait échappé de peu à la
mobilisation en raison de son âge et de la présence de deux de ses frères au
front. Il faisait un peu partie de la famille, cousin issu de germain, venant
de la ferme de la Faisanderie de Vioré.
La métairie était un modèle de tenue et de rapports. Malgré les qualités du
valet, il était nécessaire, de temps à autre, de faire appel aux bras de
quelques journaliers, lorsque le volume de travail l’exigeait.
La famille Rigaudeau était tenue en grande estime et jouissait d’une
réputation sans faille sur la commune de Saint-Hilaire-la-Rochette. La pension
d’invalidité de Léon et celle de veuve de guerre de sa sœur Amélie Guérin
suscitaient, malgré tout, quelques méchantes jalousies.

À PROPOS DE L'AUTEUR

HP. Troussicot est né en 1943, en vendée, entre mer et bocage, où il réside
toujours. Artiste peintre et graveur, il écrit comme il peint, en observateur
du monde qu'il connait ou qu'il a connu, avec humanité, bienveillance et
parfois causticité. Sa façon de ne pas oublier d'où il vient...
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