- EAN13
- 9791037005823
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 18/05/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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François Rouan, les Ficelles de la tresse
Avec un texte et des reproductions de tressages photographiques de François Rouan
Esther Tellermann
Hermann
Autre version disponible
-
Papier - Hermann 24,00
Que pourraient apprendre les psychanalystes d’une rencontre avec François
Rouan, de la confrontation à son œuvre et à son dire?? Car c’est bien d’une
rencontre qu’il s’agit ici, tout d’abord à l’Association lacanienne
internationale, dans cette même rue de Lille où le peintre allait rendre
visite à Jacques Lacan, puis dans l’atelier de Laversine lors d’un déjeuner.
Mais aussi de la rencontre entre deux approches d’un même réel : pour les
psychanalystes, celui dans la cure d’un sujet dont le désir sera à entendre
dans le nouage d’une parole à sa vérité, pour le peintre, celui d’un «?tableau
qui tienne?» dans sa fabrication par la découpe en bandes de deux tableaux
entrelacés et formant un troisième. Un troisième qui fasse tresse, dissémine
la figure représentée, déplace la visibilité ordinaire en voilant et dévoilant
une absence, celle-là même de l’objet – ici le regard – qui relance le désir.
C’est en effet dans l’épaisseur du plan, le mélange optique des couleurs, les
superpositions, les entrelacs d’images fixes et en mouvement, mêlant histoire
individuelle et collective, mémoire picturale et mémoire subjective en ce
qu’il est convenu d’appeler «?peinture?», «?photographie?» ou «?film?», que
François Rouan cherche cet objet qu’il rate mais dont il ne cesse de
recomposer et d’interroger l’énigme pour en tisser les épiphanies.
_Avec un texte et des reproductions de tressages photographiques de François
Rouan.
Avec la participation de : Charles Melman, Marc Darmon, Esther Tellermann._
Rouan, de la confrontation à son œuvre et à son dire?? Car c’est bien d’une
rencontre qu’il s’agit ici, tout d’abord à l’Association lacanienne
internationale, dans cette même rue de Lille où le peintre allait rendre
visite à Jacques Lacan, puis dans l’atelier de Laversine lors d’un déjeuner.
Mais aussi de la rencontre entre deux approches d’un même réel : pour les
psychanalystes, celui dans la cure d’un sujet dont le désir sera à entendre
dans le nouage d’une parole à sa vérité, pour le peintre, celui d’un «?tableau
qui tienne?» dans sa fabrication par la découpe en bandes de deux tableaux
entrelacés et formant un troisième. Un troisième qui fasse tresse, dissémine
la figure représentée, déplace la visibilité ordinaire en voilant et dévoilant
une absence, celle-là même de l’objet – ici le regard – qui relance le désir.
C’est en effet dans l’épaisseur du plan, le mélange optique des couleurs, les
superpositions, les entrelacs d’images fixes et en mouvement, mêlant histoire
individuelle et collective, mémoire picturale et mémoire subjective en ce
qu’il est convenu d’appeler «?peinture?», «?photographie?» ou «?film?», que
François Rouan cherche cet objet qu’il rate mais dont il ne cesse de
recomposer et d’interroger l’énigme pour en tisser les épiphanies.
_Avec un texte et des reproductions de tressages photographiques de François
Rouan.
Avec la participation de : Charles Melman, Marc Darmon, Esther Tellermann._
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