- EAN13
- 9791037032249
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 29/11/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Hermann 34,00
Ce livre interroge cette option théorique, récurrente dans l’histoire de la
métaphysique, qui tend à considérer que l’être est affaire de degrés, que
certaines choses sont davantage des êtres que d’autres. Sans doute s’agit-il
là d’accueillir la diversité des êtres, en y discernant des nuances, un ordre
ou des structures, sans avoir à y inscrire une distinction rigide entre être
et non-être, ni à se contenter de constater, sans pouvoir y mettre un peu
d’intelligibilité, la profusion du réel. Fructueuse mais problématique, la
thèse des degrés de l’être constitue un geste théorique singulier, lourd de
conséquences tant sur la nature de l’être – qu’on suppose susceptible de
degrés, de plus et de moins –, que sur celle de la connaissance, censée y
répondre. En privilégiant une chronologie longue, depuis les racines antiques
de la question des degrés de l’être jusque dans la métaphysique contemporaine,
cet ouvrage collectif met en dialogue plusieurs traditions philosophiques,
afin de préciser certaines continuités métaphysiques et de mieux situer les
points de rupture, où la conception métaphysique, d’un âge à l’autre, se
renouvelle et ouvre de nouveaux champs d’enquête sur le réel.
Avec les contributions de : Fabienne Baghdassarian, Victor Béguin, Mathilde
Brémond, Guillaume Bucchioni, Riccardo Chiaradonna, Filipe Drapeau Vieira
Contim, Lucile El Hachimi, David Lefebvre, Arnaud Pelletier, Alain Petit,
Kristell Trego, Sophie Van der Meeren.
métaphysique, qui tend à considérer que l’être est affaire de degrés, que
certaines choses sont davantage des êtres que d’autres. Sans doute s’agit-il
là d’accueillir la diversité des êtres, en y discernant des nuances, un ordre
ou des structures, sans avoir à y inscrire une distinction rigide entre être
et non-être, ni à se contenter de constater, sans pouvoir y mettre un peu
d’intelligibilité, la profusion du réel. Fructueuse mais problématique, la
thèse des degrés de l’être constitue un geste théorique singulier, lourd de
conséquences tant sur la nature de l’être – qu’on suppose susceptible de
degrés, de plus et de moins –, que sur celle de la connaissance, censée y
répondre. En privilégiant une chronologie longue, depuis les racines antiques
de la question des degrés de l’être jusque dans la métaphysique contemporaine,
cet ouvrage collectif met en dialogue plusieurs traditions philosophiques,
afin de préciser certaines continuités métaphysiques et de mieux situer les
points de rupture, où la conception métaphysique, d’un âge à l’autre, se
renouvelle et ouvre de nouveaux champs d’enquête sur le réel.
Avec les contributions de : Fabienne Baghdassarian, Victor Béguin, Mathilde
Brémond, Guillaume Bucchioni, Riccardo Chiaradonna, Filipe Drapeau Vieira
Contim, Lucile El Hachimi, David Lefebvre, Arnaud Pelletier, Alain Petit,
Kristell Trego, Sophie Van der Meeren.
S'identifier pour envoyer des commentaires.