- EAN13
- 9782915492606
- ISBN
- 978-2-915492-60-6
- Éditeur
- Cornélius
- Date de publication
- 30/10/2009
- Collection
- Collection Pierre
- Nombre de pages
- 272
- Dimensions
- 23,9 x 17,2 x 2,8 cm
- Poids
- 770 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- japonais
- Code dewey
- 741.56
- Fiches UNIMARC
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Les nouvelles réunies dans ce volume ont toutes été publiées dans la légendaire revue Garo. Cette publication d’avant-garde, sur les traces du gekiga, le mouvement fondé en 1957 par Yoshihiro Tatsumi pour rompre avec la tradition enfantine du manga, ouvrait le genre à l’âge adulte. Fondée en 1964, elle accompagna tout au long des années 60 et 70 la jeunesse protestataire qui voyait en elle une forme de contestation de l’establishment.
Kusunoki avait une vingtaine d’années quand il publia ces histoires, dans un Japon qui se remettait à peine de sa défaite et des conséquences de la seconde guerre mondiale. Ses nouvelles parviennent à créer un lien entre le Japon traditionnel et la société d’après-guerre marquée par la censure, le culte du travail, l’érosion des traditions et un anti-américanisme virulent.
Comme Susumu Katsumata (Neige Rouge, Cornélius), il s’attache à décrire la vie quotidienne du peuple, tout en y insufflant une dimension plus épique. À travers des genres aussi variés que le conte japonais traditionnel, la chronique urbaine ou le récit de samouraï, il décortique l’ambiguïté des rapports humains. Mettant à nu les sentiments qui unissent les êtres, les raisons pour lesquelles ils s’attirent et les malentendus qui les séparent, Kusunoki parvient, à travers un style limpide, à exprimer ce qui ne l’est pas… Un auteur immense qu’il est urgent de redécouvrir et de célébrer.
Kusunoki avait une vingtaine d’années quand il publia ces histoires, dans un Japon qui se remettait à peine de sa défaite et des conséquences de la seconde guerre mondiale. Ses nouvelles parviennent à créer un lien entre le Japon traditionnel et la société d’après-guerre marquée par la censure, le culte du travail, l’érosion des traditions et un anti-américanisme virulent.
Comme Susumu Katsumata (Neige Rouge, Cornélius), il s’attache à décrire la vie quotidienne du peuple, tout en y insufflant une dimension plus épique. À travers des genres aussi variés que le conte japonais traditionnel, la chronique urbaine ou le récit de samouraï, il décortique l’ambiguïté des rapports humains. Mettant à nu les sentiments qui unissent les êtres, les raisons pour lesquelles ils s’attirent et les malentendus qui les séparent, Kusunoki parvient, à travers un style limpide, à exprimer ce qui ne l’est pas… Un auteur immense qu’il est urgent de redécouvrir et de célébrer.
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