Inceste, le piège du soupçon
EAN13
9782714436931
ISBN
978-2-7144-3693-1
Éditeur
Belfond
Date de publication
Dimensions
23 x 14,1 x 1,7 cm
Poids
249 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Inceste, le piège du soupçon

De

Belfond

Indisponible
Refusant de s'inscrire dans une dialectique manichéenne, Paul Bensussan propose ici, à partir de cas issus de son expérience clinique, une réflexion salutaire et des solutions destinées à venir à bout d'une terrible et moderne injustice. Destinées surtout à mieux protéger celui qui en est paradoxalement la première victime : l'enfant.
La vigilance en matière d'inceste et de pédophilie a désormais atteint un tel niveau qu'elle est en train de tourner à l'obsession collective, voire à la déraison. Les spécialistes peuvent en témoigner : de nombreux parents s'interrogent sur la normalité des marques de tendresse qu'ils prodiguent à leur enfant. Mais l'omniprésence du soupçon peut conduire à des dérives plus malsaines encore, et l'on voit aujourd'hui de plus en plus de parents - souvent des pères - accusés à tort d'abus sexuels sur leur enfant.
Or, les fausses allégations, qu'elles soient motivées par un soupçon légitime ou purement mensongères, ont un pouvoir de nuisance comparable à celui des incestes réels. Par la peur bien compréhensible qu'elles suscitent, par le climat follement passionnel dans lequel elles surviennent, par la difficulté à démêler le vrai du faux, elles fonctionnent comme un piège aux conséquences toujours désastreuses.
Un piège légitime qui entraîne irrémédiablement des familles entières dans une escalade de violence et de haine. Un piège tout aussi redoutable pour les magistrats, les médecins et les experts qui ont à se prononcer dans ces affaires délicates.
Refusant de s'inscrire dans une dialectique manichéenne, Paul Bensussan propose ici, à partir de cas issus de son expérience clinique, une réflexion salutaire et des solutions destinées à venir à bout d'une terrible et moderne injustice. Destinées surtout à mieux protéger celui qui en est paradoxalement la première victime : l'enfant.
S'identifier pour envoyer des commentaires.