Joe Gatica, le boxeur d'Evita

Aristote disait que l'écrivain n'est pas obligé de raconter les faits tels qu'ils se sont produits, mais comme ils auraient pu ou dû se produire ; l'auteur s'est permis d'écrire ce roman en se basant sur un personnage bien réel mais dont la signification dépasse les limites d'une biographie détaillée ou simpliste. Dans ce livre, des trajectoires diverses se croisent, d'autres êtres vrais se sont interposés, avec des anecdotes venues d'ailleurs. Que ceux qui cherchent dans ce livre le roman qu'ils ont déjà écrit dans leur tête en tiennent compte. Mais les photos d'époque permettront à ceux qui le souhaitent de reconstituer la trame d'origine.

E. M.


Je ne l’ai pas connu. Tout ce que je sais, c’est qu’à
vingt-quatre ans il était déjà sourd à force de prendre des coups
sur le ring. Je n’ai jamais regretté son absence.
Mais je sens que ce livre lui appartient ;
c’est à lui que je le dédie. À lui, mon père.

E. M.